Assis à la terrasse d’un café par cette fin d’après-midi plutôt chaude, je faisais tournoyer lentement ma cuillère dans mon thé à la menthe - très rafraichissant pour un coup de chaud - quand je sentis mon portable vibrer dans ma poche.
D’un geste machinal, je l’en sortis pour voir que je venais de recevoir un SMS. De Josh. Josh, ex-meilleur ami et colocataire à temps partiel. Josh qui me prévenait qu’il dormait chez Pam - encore une fois. Je me demandais même pourquoi il prenait la peine de m’en informer alors qu’il avait décidé tout seul de vivre sa vie de son côté. Sans moi.
Comme à mon habitude, je ne répondis pas. Que répondre de toute façon ? « Ok, c’est cool. Dis-lui bonjour de ma part » ? Certainement pas.
Dans un soupir las, je remis mon portable dans ma poche et continuai ma lecture. Je relisais la même phrase depuis bientôt un quart d’heure. Il fallait que je me secoue. Que je me ressaisisse. Mes profs me faisaient déjà des réflexions comme quoi je ne pourrai pas tenir la distance si je continuais ainsi. Et ils avaient raison, je le savais. Seulement, j’étais fatigué. Et j’en avais plus que marre.
Finalement, je vissai mes écouteurs sur les oreilles et branchai mon MP3, volume à fond. Comme je n’étais qu’un lâche, je préférais m’empêcher de penser pour ne pas avoir à affronter tout ce qui était en train de me pourrir la vie.
Mes trois problèmes principaux : Erzsita. Klaus. Et Jake. Jake que je n’avais pas revu depuis… la dernière fois. J’avais bien essayé de le recontacter sans oser le faire. Je me serais senti stupide de lui envoyer un texto ou même de lui téléphoner comme si nous étions potes depuis des années. Je n’avais pas non plus de nouvelle de l’Allemand - et je crois que ça n’était pas plus mal tout compte fait. Certes, je me sentais toujours coupable vis-à-vis de lui mais, pour le moment, plus la distance entre lui et moi était grande, mieux c’était. Quant à ma petite Hongroise, silence radio. Ni vue, ni entendue. Rien. À croire qu’elle avait disparu de la surface de la Terre. Quelque part, j’aurais presque préféré qu’elle vienne me voir. Même si c’était pour m’arracher les couilles et me les faire bouffer toutes crues.
Ça lui ressemblait bien, je crois.
Je me permis un sourire. Avant de me demander à quelle heure j’allais rentrer ce soir - ce qui était difficile à dire puisque je ne bossais pas exceptionnellement. Mais depuis toutes ces histoires, j’avais pris l’habitude de rester tard au travail ou à la fac. Pour ne pas rentrer trop tôt et tourner en rond dans ma chambre. Tout pour ne pas penser.
D’un geste machinal, je l’en sortis pour voir que je venais de recevoir un SMS. De Josh. Josh, ex-meilleur ami et colocataire à temps partiel. Josh qui me prévenait qu’il dormait chez Pam - encore une fois. Je me demandais même pourquoi il prenait la peine de m’en informer alors qu’il avait décidé tout seul de vivre sa vie de son côté. Sans moi.
Comme à mon habitude, je ne répondis pas. Que répondre de toute façon ? « Ok, c’est cool. Dis-lui bonjour de ma part » ? Certainement pas.
Dans un soupir las, je remis mon portable dans ma poche et continuai ma lecture. Je relisais la même phrase depuis bientôt un quart d’heure. Il fallait que je me secoue. Que je me ressaisisse. Mes profs me faisaient déjà des réflexions comme quoi je ne pourrai pas tenir la distance si je continuais ainsi. Et ils avaient raison, je le savais. Seulement, j’étais fatigué. Et j’en avais plus que marre.
Finalement, je vissai mes écouteurs sur les oreilles et branchai mon MP3, volume à fond. Comme je n’étais qu’un lâche, je préférais m’empêcher de penser pour ne pas avoir à affronter tout ce qui était en train de me pourrir la vie.
Mes trois problèmes principaux : Erzsita. Klaus. Et Jake. Jake que je n’avais pas revu depuis… la dernière fois. J’avais bien essayé de le recontacter sans oser le faire. Je me serais senti stupide de lui envoyer un texto ou même de lui téléphoner comme si nous étions potes depuis des années. Je n’avais pas non plus de nouvelle de l’Allemand - et je crois que ça n’était pas plus mal tout compte fait. Certes, je me sentais toujours coupable vis-à-vis de lui mais, pour le moment, plus la distance entre lui et moi était grande, mieux c’était. Quant à ma petite Hongroise, silence radio. Ni vue, ni entendue. Rien. À croire qu’elle avait disparu de la surface de la Terre. Quelque part, j’aurais presque préféré qu’elle vienne me voir. Même si c’était pour m’arracher les couilles et me les faire bouffer toutes crues.
Ça lui ressemblait bien, je crois.
Je me permis un sourire. Avant de me demander à quelle heure j’allais rentrer ce soir - ce qui était difficile à dire puisque je ne bossais pas exceptionnellement. Mais depuis toutes ces histoires, j’avais pris l’habitude de rester tard au travail ou à la fac. Pour ne pas rentrer trop tôt et tourner en rond dans ma chambre. Tout pour ne pas penser.