10:08 a.m
Je n'arrive pas à croire que ma voiture soit tombé en panne le jour de mon arrivée à l'université, et que mon chauffeur ait oublié de faire le plein d'essence. Ce n'est qu'après 1heure de marche, chaussures Christian Louboutin aux pieds (sous-entendu aussi: en talons), que j'arrive à la fameuse faculté tant attendue en tirant avec le peu de force qu'il me reste mes deux énormes valises remplies de fringues, de chaussures, de sacs et d'autres affaires utiles à la survie d'une jeune fille de milieu aisé.. très aisé plutôt. Epuisée par ce début de matinée harassant , je m'avance un peu plus dans le campus en tirant toujours à bout de bras mes valises que, soit dit en passant, personne ne m'a aidé à porter. Oui c'est sûr, que personne ne bouge surtout! Je me suis pris la honte pendant une heure à tirer ses engins d'un poids éléphantesque, à essayer de ne pas bousiller mes chaussures et tout le monde s'en fout, genre normal!
N'ayant pas le temps d'apprendre la politesse à ce peuple japonais et voulant aussi rester polie, je continue ma découverte du campus, qui est à première vue immense et très bien tenu. Sentant que mes jambes ne pouvaient pas avancer d'avantages, je me laisse tomber dans l'herbe, et regarde quelques instant le ciel qui annonçait une journée magnifique.
" - J'ai plus de pieds... j'ai mal partout, c'est un complot " dis-je dans un soupir, en souriant à moitié, étant fière d'être arrivée jusqu'ici malgré les surprises de ce matin.
Je n'arrive pas à croire que ma voiture soit tombé en panne le jour de mon arrivée à l'université, et que mon chauffeur ait oublié de faire le plein d'essence. Ce n'est qu'après 1heure de marche, chaussures Christian Louboutin aux pieds (sous-entendu aussi: en talons), que j'arrive à la fameuse faculté tant attendue en tirant avec le peu de force qu'il me reste mes deux énormes valises remplies de fringues, de chaussures, de sacs et d'autres affaires utiles à la survie d'une jeune fille de milieu aisé.. très aisé plutôt. Epuisée par ce début de matinée harassant , je m'avance un peu plus dans le campus en tirant toujours à bout de bras mes valises que, soit dit en passant, personne ne m'a aidé à porter. Oui c'est sûr, que personne ne bouge surtout! Je me suis pris la honte pendant une heure à tirer ses engins d'un poids éléphantesque, à essayer de ne pas bousiller mes chaussures et tout le monde s'en fout, genre normal!
N'ayant pas le temps d'apprendre la politesse à ce peuple japonais et voulant aussi rester polie, je continue ma découverte du campus, qui est à première vue immense et très bien tenu. Sentant que mes jambes ne pouvaient pas avancer d'avantages, je me laisse tomber dans l'herbe, et regarde quelques instant le ciel qui annonçait une journée magnifique.
" - J'ai plus de pieds... j'ai mal partout, c'est un complot " dis-je dans un soupir, en souriant à moitié, étant fière d'être arrivée jusqu'ici malgré les surprises de ce matin.