Je n’étais pas de très bonne humeur ces temps-ci. Je n’avais toujours pas réussit à appeler Ryan pour qu’il me « rende mon portable ». Et franchement je me demandais si ça en valait la peine. D’un côté j’avais trop honte de la façon dont j’avais disparut (non mais franchement « mon chat à rendez-vous chez le coiffeur », y a mieux comme prétexte !) et d’un autre, je me disais qu’il devait m’avoir oublié ou ne plus être intéressé par moi. Ce qui signifiait qu’il se ficherait simplement de moi si j’essayai de le revoir.
Peut-être qu’il valait mieux tenter une expérience avec un autre gay ?
Décidant de repousser ces pensées pour plus tard, je me concentrai sur ma tâche actuelle. J’avais déjà épuisé tous les vivres que mes parents m’avaient aidé à acquérir pendant mon installation dans l’appartement. Je me nourrissais de céréales au chocolat depuis bientôt 2 jours et je savais pertinemment que bientôt la boîte serait vide, me forçant de toute façon à braver mes craintes pour enfin parvenir à entrer faire mes courses dans le magasin d’alimentation le plus proche de l’université, et donc le plus proche de chez moi. Après m’être perdu au moins 4 fois – bien que j’aie un plan entre les doigts et que le konbini soit supposé être dans le quartier- je parvins enfin devant la façade colorée du « Seiko Mart », comme l’indiquait en toutes lettres un écriteau géant. Merci, ce n’était pas écrit en japonais.
Après m’être saisit d’un panier en plastique rouge, je me mis donc à arpenter les rayons nerveusement. Chez moi c’étaient les domestiques qui s’étaient toujours chargés de choisir ma nourriture. Généralement je n’entrais dans un magasin d’alimentation que pour payer l’Apéro… Et tous ces trucs japonais ne m’aidaient pas du tout à faire mon choix. J’essayai de récupérer le maximum de plats surgelés que je connaissais d’après la photo sur l’emballage puis je parti me récupérer mes boîtes de nouilles instantanées. Je remarquai alors un autre étranger – un blond, probablement un autre étudiant – que je m’empressai d’apostropher :
- Excuse-moi, tentais-je en anglais, mais est-ce que tu saurais me dire à quoi ça sert ce truc ?
Je lui montrai une petite boîte blanche et rouge marquée « Hon Dashi ». Après tout entre étrangers, il faut savoir s'entraider.
Peut-être qu’il valait mieux tenter une expérience avec un autre gay ?
Décidant de repousser ces pensées pour plus tard, je me concentrai sur ma tâche actuelle. J’avais déjà épuisé tous les vivres que mes parents m’avaient aidé à acquérir pendant mon installation dans l’appartement. Je me nourrissais de céréales au chocolat depuis bientôt 2 jours et je savais pertinemment que bientôt la boîte serait vide, me forçant de toute façon à braver mes craintes pour enfin parvenir à entrer faire mes courses dans le magasin d’alimentation le plus proche de l’université, et donc le plus proche de chez moi. Après m’être perdu au moins 4 fois – bien que j’aie un plan entre les doigts et que le konbini soit supposé être dans le quartier- je parvins enfin devant la façade colorée du « Seiko Mart », comme l’indiquait en toutes lettres un écriteau géant. Merci, ce n’était pas écrit en japonais.
Après m’être saisit d’un panier en plastique rouge, je me mis donc à arpenter les rayons nerveusement. Chez moi c’étaient les domestiques qui s’étaient toujours chargés de choisir ma nourriture. Généralement je n’entrais dans un magasin d’alimentation que pour payer l’Apéro… Et tous ces trucs japonais ne m’aidaient pas du tout à faire mon choix. J’essayai de récupérer le maximum de plats surgelés que je connaissais d’après la photo sur l’emballage puis je parti me récupérer mes boîtes de nouilles instantanées. Je remarquai alors un autre étranger – un blond, probablement un autre étudiant – que je m’empressai d’apostropher :
- Excuse-moi, tentais-je en anglais, mais est-ce que tu saurais me dire à quoi ça sert ce truc ?
Je lui montrai une petite boîte blanche et rouge marquée « Hon Dashi ». Après tout entre étrangers, il faut savoir s'entraider.