Comment passer du rien au tout. [PV Erzsebeth]

Je venais de terminer un devoir particulièrement long et éreintant, je n'avais qu'une seule envie: être seule et au calme.

-Eh, eh, t'as finit?

Peine perdue. Je songeais à me réfugier dans les bras d'Angel pour évacuer tout le stress que je venais d'accumuler ces quatre dernières heures mais il m'avait dit qu'il était de sortie aujourd'hui. Dommage, c'était la personne idéale pour ce genre de situations. En y réfléchissant bien, c'était la personne idéale pour toutes les situations en fait. Mais bon, aujourd'hui je devrais faire sans.

La bibliothèque était peut être quasiment vide, elle ne l'était pas assez à mon gout. Je voulais être seule... ou avec Angel.

Trop de monde sur le campus, trop de monde dans les couloirs. Ah tiens, c'est quoi ça? Il me semblait que c'étaient les escaliers qui menaient vers le toit. Je n'y avait encore jamais été, mais il se pourrait que ce soit l'endroit qu'il me fallait là maintenant.

Je gravit les marches en croisant les doigts pour qu'il n'y ai personne. A peine j'ouvris la porte que l'odeur de la cigarette me frappa de plein fouet. Ah... il y avait déjà quelqu'un. Je repérais la fille en train de fumer, seule. Je tournais les talons. Attend une seconde.... je la connais cette fille!

Je m'approchais d'elle et vis qu'elle n'allait pas très bien.

-Salut. Dis je en m'accroupissant. Je passais mes bras autours de mes genoux et posais mon menton sur ces derniers.

-Ça n'a pas l'air d'aller. Fis je remarquer. Je peux rester où je dérange?

La personne s'approche de moi. Je lui jette un coup d'oeil. Heureusement pour moi, c'est Erzsebeth.

-Salut. Dit-elle en s'asseyant à côté de moi.

-Salut. Repondis-je en épongeant mes yeux mouillés.

-Ça n'a pas l'air d'aller. Je peux rester où je dérange ?

-Oh... Oui restes, tu ne me déranges pas.
Comment vas-tu ? Ça fait un petit moment qu'on s'est pas croisé.

C'est vrai que j'avais pas eu de nouvelles depuis un bail. Et puis, peut-être que de parler me fera penser à autre chose que ces foutues lettres.
D'ailleurs, il faudrait peut-être que je les range. Je les fixai un court instant pour ensuite les rentrer comme je le pouvais dans mon sac.

-Oh... Oui restes, tu ne me déranges pas.Comment vas-tu ? Ça fait un petit moment qu'on s'est pas croisé.

Je la regardais ranger deux enveloppes et me retint de demander plus de précisions quand à ces mystérieuses lettres. Mais je crois bien que c'était pas le moment.

- Je vais bien. Je viens de terminer un devoir assez long et fatiguant. Je m'assis sur le bord du toit et m'étirais.

je n'allais pas crier sur tous les toits toute ma vie non plus mais je ne savais pas trop quoi dire.

-Au fait, tu te souviens des somnifères que j'avais pris la dernière fois? Eh bien ils marchent pas. En tout cas ils ont pas marchés sur ma voisine de chambre. En fait je crois bien que j'étais contente que ça n'ai pas fait effet. Ça m'avait permis de me réfugier chez Angel et de nous amener là où étions en ce moment dans nos relations.

Elle se mit à rire après avoir eu l'air choquée.

-T'as essayé de droguer ta voisine de chambre. Trop fort ! Elle doit être bien chiante...


-Tu ne peux pas t'imaginer à quel point.... Marmonnais je entre mes dents.

Il y eu un gros silence, comme si elle réfléchissait à quelque chose.

- Ça te dirais pas de récupérer ma chambre... Sans colloc' insupportablement bavarde ? Parce que... Fin... Je peux me débrouiller pour te la laisser.

Me laisser sa chambre?! Je la fixais un instant, sans rien dire. Mais si elle libérait la chambre.. où....?

-Qu..Qu'est ce que que tu veux dire? Et tu vas où toi?

Elle avait l'air choquée de ma proposition. Disons que comme prévu ça a méchamment éveillé sa curiosité.

-Qu..Qu'est ce que que tu veux dire? Et tu vas où toi?

J'ai réfléchi à ma réponse. La pilule était pas tout à fait passer pour que je déballe tout. En plus, je doute que ça l'intéresse...

- Je rentre chez moi en Angleterre. Dis-je sur un ton très sérieux.

Elle était encore plus choquée.
J'allais pas la laisser marcher. Les meilleures blagues sont les plus courtes.

- Non, je blague. Disons qu'il faut que je trouve un appart dans le coin. Et comme maintenant l'assistance sociale est ma "super pote" (quelle ironie) depuis que... que j'avais foutu un nion à Klaus mais aussi depuis que je l'ai dissuadé d'opter pour une couleur de cheveux plus... banale. Et comme ça lui a permis de se caser, elle me vénère. Alors, ta chambre vide, ce sera du pipi de chat à obtenir ! Dis-je avec sourire

- Je rentre chez moi en Angleterre.

Qu...Quoiiii? Elle rentrait chez elle!? Mais les concours d'entrée étaient hyper select dans cette école, donc pour y entrer il fallait vraiment le vouloir quand on était boursier à moins que... à moins....

-Mais..Mais...

-Non, je blague. Disons qu'il faut que je trouve un appart dans le coin. Et comme maintenant l'assistance sociale est ma "super pote" depuis que je l'ai dissuadé d'opter pour une couleur de cheveux plus... banale. Et comme ça lui a permis de se caser, elle me vénère. Alors, ta chambre vide, ce sera du pipi de chat à obtenir !

J'étais sceptique.... Je connaissais un peu l'assistante sociale, cette espèce de mégère qui avait manqué sa profession chez les clowns tout simplement...eh ben tout simplement parce qu'elle avait juste le look pour faire rire. Rien d'autre.

J'hésitais. Je me rappelais la dernière fois que je l'avais vue et notre superbe "discution".. si on peut appeler ça comme ça. Je crois bien qu'elle était un peu comme moi et qu'au moindre truc elle se refermerait sur elle même. Mais bon...bien que je souhaitais me débarrasser de ma voisine de chambre, je ne voulais pas non plus prendre la sienne sans connaitre les causes exactes de son départ.... Et puis, même en étant super pote avec l'assistante sociale,je doutais qu'on puisse comme ça, en claquant des doigts, trouver un appartement avec de faibles revenus....

-Désolée de te dire ça comme ça, mais c'est pas un peu gros comme histoire? Dis je en haussant un sourcil.

Tant pis pour le tact. On verras ça une autre fois...

-Désolée de te dire ça comme ça, mais c'est pas un peu gros comme histoire?

Arf... C'est vrai que dit comme ça, c'est tout sauf crédible.
Je lâchais un long soupir.

- Sans détails, c'est vrai que ça fait gros ! Disons que...
Je décidais de trifouiller dans mon sac pour y sortir les lettres.

- Cette lettre ci m'apprend que j'ai un préavis d'un mois pour quitter ma chambre et que je n'ai plus le statut de boursière. Et celle là... Petit arrêt. Pour faire court, cette grosse lettre m'apprend que je suis riche.

Gros silence. Elle est passée de la fille sceptique à la fille... A la fille je-ne-sais-pas-quoi. Impossible de décrypter quoi que ce soit.

- Il est vrai que quelqu'un de normal serait en train de frimer et de le crier sur tous les toits. Mais s'il n'y avait que de l'argent... Dis-je en écrasant ma cigarette. Et pour ce qui est de ta chambre, ne t'en fais pas. Je ne suis pas du genre à parler pour rien dire !

Je repensais à ma matinée. Je me suis levée. L'assistante sociale m'a convoqué pour me remettre la lettre. Donc là, je panique à mort. Et ensuite, un huissier est passé à la fac pour me remettre la grosse lettre lourde d'histoire... Trop lourde à mon gout.
D'ailleurs, je repense au moment où il m'a remis cette lettre, surtout le moment où il m'a dit "félicitations". Félicitations de quoi au juste ? De me rendre compte que ma vie est un mensonge ? Félicitation d'apprendre que ma mère m'a gardé juste pour faire râler mon père biologique ? D'apprendre que l'ignorance de ma famille était dû au fait que je sois une "bâtarde" ? D'apprendre que ma vie jusqu'à présent n'a été qu'un mensonge ?

C'est alors que j'ai décidé de ne plus me poser de question.
Erzsebeth était très silencieuse... Le silence n'a rien de rassurant.

- Quoi qu'il en soit, ne t'en fais pas pour moi, je ne suis pas à la rue !
Sinon, tu sors d'un devoir de quoi ?

- Sans détails, c'est vrai que ça fait gros ! Disons que...

Ah j'avais raison alors! Elle fouilla dan son sac et ressortit les enveloppes que j'avais vues en arrivant.

- Cette lettre ci m'apprend que j'ai un préavis d'un mois pour quitter ma chambre et que je n'ai plus le statut de boursière. Et celle là... Pour faire court, cette grosse lettre m'apprend que je suis riche.

Ca faisait beaucoup d'un seul coup. Je me demandes comment j'aurais réagit si ce genre de trucs me tombait dessus sans prévenir... Je restais silencieuse en réfléchissant à cela.

- Quoi qu'il en soit, ne t'en fais pas pour moi, je ne suis pas à la rue !Sinon, tu sors d'un devoir de quoi ?

Oui, c'est vrai que maintenant je comprenais mieux! Et puis au moins je n'aurais pas de remords en me demandant ce qu'elle serait devenue après m'avoir passé sa chambre...

-C'est rassurant de savoir que tu pourras rester. Ça dois te faire bizarre quand même tout ça... Je refit une pause en songeant à nouveau à ma réaction... Je sort d'un devoir de littérature, sur Le Lys dans la Vallée de Balzac... autant j'aime lire, autant ce bouquin me sort par les yeux...

-C'est rassurant de savoir que tu pourras rester. Ça dois te faire bizarre quand même tout ça...

- Mmmh... Je ne me plains pas trop quand même. J'aurai pu tomber plus mal. Ne plus me soucier de l'argent, c'est quand même un poids en moins. Dis-je de manière très peu convaicue.

L'argent ne me ramènera ni l'amour paternel que je n'ai jamais eu. Ni l'amour d'une famille. L'argent ne comblera pas mon vide affectif.

- Je sort d'un devoir de littérature, sur Le Lys dans la Vallée de Balzac... autant j'aime lire, autant ce bouquin me sort par les yeux...

- Ok, ok. Au fait, je pose la question un peu tardivement mais... T'es en quelle filière ?

Oui j'ai un train de retard mais en même temps, ça faisait bien trois semaines que je n'avais aucunes nouvelles. Pas que je sois très proche d'elle. Mais ça ne me dérangerai pas de l'être.

- Mmmh... Je ne me plains pas trop quand même. J'aurai pu tomber plus mal. Ne plus me soucier de l'argent, c'est quand même un poids en moins.

Elle n'avais pas l'air très sûre d'elle mais je laissais passer. Moi aussi je n'arriverais pas à me faire à une telle situation tout de suite.

- Je sort d'un devoir de littérature, sur Le Lys dans la Vallée de Balzac... autant j'aime lire, autant ce bouquin me sort par les yeux...


- Ok, ok. Au fait, je pose la question un peu tardivement mais... T'es en quelle filière ?

je souris. Finalement on en étaient plus à la première rencontre où j'avais l'impression d'accumuler gaffes sur gaffes et blancs sur blancs.

-En première année de littérature et toi?

Tiens au fait, et cette chambre, incluait elle une voisin? Si non, je pourrais inviter Angel de temps à autre.. J'adore quand on est seuls tous les deux, juste tous les deux, comme s'il n'ya avait plus personne au monde.

-Au fait, il y a une voisine de chambre dans la tienne?

- Je suis en première année de sciences sociales.

Sciences sociales? C'est dire???

- Oui je sais, je trouve que l'appellation veut rien dire du tout ! En gros, je fais de l'éco, du droit et de la socio.

Okk. C'est vrai que c'était plus parlant comme ça...

-Au fait, il y a une voisine de chambre dans la tienne?

- Et bien... Comme je te l'ai dit la dernière fois, ma "colloc' a eu le mal du pays au bout d'une semaine et est rentrée chez elle. Je pensais qu'on me fourguerai un autre boulet mais en fait, y a eu personne.

-Ah oui! Me souvins je. J'avais oublié. Désolée.

Je ne pu m'empêcher de sourire en pensant aux soirées que je passerais avec Angel à discuter et à se câliner sans avoir à s'afficher au milieu des autres. De toutes façons on avaient pas besoin de le montrer aux gens pour se prouver notre amour.

- Tu sais, depuis la dernière fois tu as l'air... Changée. Dans le bon sens du terme. Y aurait-il eu du nouveau dans ta vie ?Comme un garçon par exemple...

Dans le mile, 100 points... Je sentis mes joues chauffer. C'était aussi visible que ça?

-Hum oui... Un garçon. Je souris rien qu'en l'évoquant et m'arrêtais là. Peut être qu'elle n'avait pas envie d'entendre les détails. Je ne voulais pas la souler en lui parlant pendant des heures et des heures d'Angel. Je n'en avais jamais vraiment parlé a personne depuis mais quelque chose me disais que j'en étais capable...

J'avais vu juste vu comment elle a rougie. Elle était mignonne tout plein ! Je ne sais pas si son histoire était récente ou non mais ce qui est sûr, c'est qu'elle en pince à mon pour son prince charmant !

-Hum oui... Un garçon.

Elle rigolait là ? Elle pensait vraiment que j'allais me contenter de ça."Un garçon" ? Ok, j'ai pas l'air très causante mais il n'empêche que je reste une fille !

- Erz... Soupirais-je. Ça te dérange pas si je t'appelle ainsi j'espère ? Tout d'abord, c'est super pour toi !!! Et ensuite... Ne m'obliges pas à te tirer les vers du nez je te prie ! Dis moi tout !!! Dis-je hyper enthousiaste. Qui est-il, comment est-il physiquement, intellectuellement. Vous vous êtes rencontrés où ? Je suis sure que tu meurs d'envie de tout me raconter en plus ! T'as carte blanche ma belle !

- Erz... Ça te dérange pas si je t'appelle ainsi j'espère ?
-Non pas du tout. La rassurais je.

On ne m'avais jamais donné de surnoms jusqu'ici mais depuis que j'étais arrivée dans cette école ça fusait dans tous les sens. C'était tout nouveau et plutôt sympa tant que ça ne tournait pas au ridicule.

-Tout d'abord, c'est super pour toi !!! Et ensuite... Ne m'obliges pas à te tirer les vers du nez je te prie ! Dis moi tout !!! Qui est-il, comment est-il physiquement, intellectuellement. Vous vous êtes rencontrés où ? Je suis sure que tu meurs d'envie de tout me raconter en plus ! T'as carte blanche ma belle !

Son enthousiasme me fit sourire. Bon eh bien puisqu'elle le demandais..

-Il s'appelle Angel, il est grand, enfin, comparé à moi tout le monde est grand, il a un corps de rêve, des yeux magnifiques et d'adorables boucles blondes, quand il sourit, on a envie de sourire à son tour, il est serviable avec tout le monde, calme, attentionné, Je me sens vraiment bien avec lui et je me sens en sécurité aussi, et... et.. enfin bref...

Je devais un peu en faire trop quand même là.. Mais bon c'était un sujet.. passionnant...

-On s'est rencontrés à la cafeteria, je massacrais un croissant et il m'a donné le sien. Et puis le soir où j'ai tenté de droguer ma voisine de chambre pour passer une nuit tranquille je me suis réfugiée chez lui et ça nous est tombés dessus en quelques sortes.

- Te réfugier chez lui, le soir ??

Elle avait l'air choqué et je ne compris pas tout de suite pourquoi.

-Ben oui, le soir, je pouvais pas dormir avec cette pipelette..

Il y eu un gros silence et finalement une brusque connexion des neurones.

-Oh! Je vois! Non c'est pas allé aussi loin.

Je ne précisais pas que nous étions aussi inexpérimentés l'un que l'autre. Pour une fille ça pouvait passer mais pour un mec... je laissai suffisamment trainer mes oreilles à proximité des groupes pour savoir que c'était un sujet de moquerie...

-C'est pas le genre de type à sauter sur tout ce qui bouge... Dis je avec un sourire.

-Ben oui, le soir, je pouvais pas dormir avec cette pipelette.. Dit-elle naïvement.

Comme elle est mignonne. Je la regardais avec un peu d'insistance.
Petit temps de réaction de sa part... Tu peux le faire Erz !

-Oh! Je vois! Non c'est pas allé aussi loin.

- C'est un bon point. Je suis de celles qui pensent qu'une relation n'ayant pas pour axe principale le sexe est une relation seine.

-C'est pas le genre de type à sauter sur tout ce qui bouge...

- C'est qu'il tient vraiment à toi alors. Dis-je en souriant. Prenez votre temps... Mais pas trop quand même ! Enchainais-je sur le ton de la moquerie.

La bonne chose, c'est qu'elle n'est pas tomber sur un gros dégueulasse voulant juste se la faire. Conclusion, elle vivait une super love story très enviable.
Mauvaise chose, ça me rappelait mon affreuse solitude. De quoi faire un gros bad...
Spleen, spleen, spleen...
Bon j'avoue que penser à ça était un peu égoïste de ma part, mais trop de chose me sont tombées dessus d'un coup...
Je me demandais comme j'allais me dépatouiller pour ne pas finir vieille aigrie.

- L'important dans tout ça, c'est que vous soyez heureux. Vous devez être tout choux ensembles !



[ Je commence à être à court d'inspiration là xD]

- C'est un bon point. Je suis de celles qui pensent qu'une relation n'ayant pas pour axe principale le sexe est une relation seine.

-C'est pas le genre de type à sauter sur tout ce qui bouge...

- C'est qu'il tient vraiment à toi alors. Prenez votre temps... Mais pas trop quand même !

Pas trop quand même? Ce n'était pas que je bloquais mais je ne savais pas comment m'y prendre et puis je ne savais pas si il le voulait lui. C'est pas parce que c'était un garçon qu'il y pensait constamment!

- L'important dans tout ça, c'est que vous soyez heureux. Vous devez être tout choux ensembles !

Je rougis à nouveau.

-Il y a pas mal de gens qui nous le disent. Pourtant je ne vois pas en quoi nous sommes différents des autres couples.

J'y réfléchis sans trouver la solution.

-Bon après je ne vois pas comment c'est chez les autres, quand je vois qu'il y en a qui tentent de se déshabiller dès la première rencontre comme ça...

Oui, oui je sais, ça m'avait marqué ça. Klaus avait le don pour ne pas se faire oublier...

-Mais finalement c'est un bon ami. Tu le connais peut être. J'ai découvert qu'il connaissait beaucoup, beaucoup beaucoup de gens ici. Il s'appelle Klaus, un allemand assez riche et euh... très sûr de lui.

[ Alors là, je m'y attendais vraiment pas ! ]

-Il y a pas mal de gens qui nous le disent. Pourtant je ne vois pas en quoi nous sommes différents des autres couples.

- Disons que vous êtes très romantiques. Or le romantisme est en voie de dispartion de nos jours. Dis-je dans un long soupir plein de désespoir.

-Bon après je ne vois pas comment c'est chez les autres, quand je vois qu'il y en a qui tentent de se déshabiller dès la première rencontre comme ça...

Elle est vraiment tomber sur un type pareil ?? Moi qui pensait être tomber très mal avec Klaus, faut croire qu'il y a pire !

-Mais finalement c'est un bon ami. Tu le connais peut être. J'ai découvert qu'il connaissait beaucoup, beaucoup beaucoup de gens ici. Il s'appelle Klaus, un allemand assez riche et euh... très sûr de lui.

Non, non et re- non !!!! Ca suffit quoi ! Trop d'amis en commun, c'est mortel à ce stade !!!

- Arf, oui je vois très bien qui sait hélas. Répondis-je d'un ton plus que blasé. Disons que le courant est... Assez mal passé.

Pitié que j'ai pas à me justifier comme avec Shin... (l'espoir fait vivre...) D'ailleurs, j'espérais vraiment qu'il bluff pour son histoire de restau à trois. Sinon, je suis vraiment mal. Je suis sure que l'allemand serait assez pervers pour accepter juste pour m'embêter, et il réussira son coup... Le bougre !

- Arf, oui je vois très bien qui sait hélas. Disons que le courant est... Assez mal passé.


Hélas? Mal passé? Je lui jetai un regard interrogateur.

-Qu'est ce qui s'est passé? Venant de lui je m'attend un peu à tout. Il est gentil mais pas très futé sur certains points.

Je laissais un temps de pause.

-En fait je crois qu'avec lui il faut se faire à l'idée qu'il est comme ça et que ses intentions sont pas forcément mauvaises.

Je me rappelais de ce qu'Angel m'avais raconté: Klaus tétanisé au marché.... en tout cas j'aurais bien aimé voir ça.

-Qu'est ce qui s'est passé? Venant de lui je m'attend un peu à tout. Il est gentil mais pas très futé sur certains points.

Et mince ! Pourquoi faut toujours que je... Bon beh baratinage numéro 2.

- Pas très futé... On va dire ça !
Que dire sur ce qu'il s'est passé...

Je peux toujours dire que j'ai une amnésie dû au traumatisme... Non, abandon de cette idée trop mauvaise.

- J'étais à la B.U pépère, en train de lire un bouquin. Et j'ai remarqué ce jour là que c'était exceptionnellement bruyant. Toute cette agitation était dû à un devoir d'éco à rendre. Malheureusement pour moi, mon regard à croisé celui de Klaus. Et là, je l'ai vu arrivé avec ses gros sabots. Le mec... Fin, il ne m'a jamais adressé la parole en un mois de cours puis soudain il vient me "taper la causette". Fin il a tenté de m'amadoué me prenant pour une de ses groupies avec le fameux "t'es mignonne toi" pour obtenir ma copie.
Du coup ça m'a gonflé et je l'ai envoyé balader. Comme monsieur avait son égo blaissé de se faire remballer par une fille, boursière qui plus est, sous les regards de la "foule", il n'a rien trouvé de mieux à me dire que "t'es qu'une pauvre chaudasse mal baisée !" Fin je me rappelle plus des termes exacts. Du coup, je lui ai donné un coup de poing. Et après j'ai trop honte de la suite. J'ai été aussi stupide que lui. Fin rien que d'avoir marché dans son petit jeu me rend stupide si on y réfléchi bien...

Petit silence. Oui je lui avait mis un coup. Pure légitime défense ! Bon il est vrai que l'usage de la violence était plus que déplacée mais je me suis excusée...
Deux solutions : soit Erz allait me faire la leçon, chose peu probable, soit c'est la dernière fois que je la vois. Et là ce serait un peu dommage pour moi.

-En fait je crois qu'avec lui il faut se faire à l'idée qu'il est comme ça et que ses intentions sont pas forcément mauvaises.

- Tss... Je suis sceptique de ce que tu avances...

- J'étais à la B.U pépère, en train de lire un bouquin. Et j'ai remarqué ce jour là que c'était exceptionnellement bruyant. Toute cette agitation était dû à un devoir d'éco à rendre. Malheureusement pour moi, mon regard à croisé celui de Klaus. Et là, je l'ai vu arrivé avec ses gros sabots. Le mec... Fin, il ne m'a jamais adressé la parole en un mois de cours puis soudain il vient me "taper la causette". Fin il a tenté de m'amadoué me prenant pour une de ses groupies avec le fameux "t'es mignonne toi" pour obtenir ma copie.
Du coup ça m'a gonflé et je l'ai envoyé balader. Comme monsieur avait son égo blaissé de se faire remballer par une fille, boursière qui plus est, sous les regards de la "foule", il n'a rien trouvé de mieux à me dire que "t'es qu'une pauvre chaudasse mal baisée !" Fin je me rappelle plus des termes exacts. Du coup, je lui ai donné un coup de poing. Et après j'ai trop honte de la suite. J'ai été aussi stupide que lui. Fin rien que d'avoir marché dans son petit jeu me rend stupide si on y réfléchi bien...

J'éclatais de rire. Décidément, Klaus était toujours dans un groupe bruyant à la bibliothèque!

-En fait je crois qu'avec lui il faut se faire à l'idée qu'il est comme ça et que ses intentions sont pas forcément mauvaises.

- Tss... Je suis sceptique de ce que tu avances...

-En fait, moi aussi je l'ai rencontré là bas et il était aussi dans un groupe qui n'avait rien à faire dans un endroit comme ça.. Il est aussi venu "avec ses gros sabots" comme tu dis, je l'ai envoyé balader.

Je crois que les similitudes s'arrêtaient là. Je n'allais pas la laisser comme ça sans lui dire la fin!

-Il a fait une allergie à un gâteau aux noix et tous ses copains étaient partis. J'ai du le trainer à l'infirmerie pour apprendre au final que c'était pas si grave que ça.

Elle éclatait de rire. Pourquoi ? Aucune idée !

-En fait je crois qu'avec lui il faut se faire à l'idée qu'il est comme ça et que ses intentions sont pas forcément mauvaises.

- Tss... Je suis sceptique de ce que tu avances...

-En fait, moi aussi je l'ai rencontré là bas et il était aussi dans un groupe qui n'avait rien à faire dans un endroit comme ça.. Il est aussi venu "avec ses gros sabots" comme tu dis, je l'ai envoyé balader.Il a fait une allergie à un gâteau aux noix et tous ses copains étaient partis. J'ai du le trainer à l'infirmerie pour apprendre au final que c'était pas si grave que ça.

Gros bug de ma part. J'imaginais juste la scène. Petite Erzsebeth portée grand Klaus qui lui était en pleine agonie. En plus, avec un fardeau pareil, le chemin jusqu'à l'infirmerie devait lui paraître long...

...
...
...

Ça était plus fort que moi. J'ai rie à en pleurer !

- En effet, il est pas très futé ! Finis-je par lâcher entre deux sanglot de rire. Mais, il avait pas vu que c'était aux noix ou il était mort de faim ? Demandais-je.

Avec tout ça, c'était quasiment sûr qu'il viendrait au restaurant si Shin le lui demandait vraiment. Je sens que moi aussi j'en aurai des choses marrantes à raconter après cette soirée...


[désolée c'est tout court ]