[suite du sujet Lecture et Observation de la Bibliothèque ]
Lorsque je revis la fille aux cheveux en pétard revenir, je sentis que j’avais encore une chance de survivre. Je m’accrochai à ses frêles épaules en ayant l’impression de devoir me plier en deux pour m’appuyer sur elle. Non mais c’est quoi cette naine ! Je n’arriverai jamais à l’infirmerie vivant ! Et évidemment tout le monde semblait avoir décidé d'éviter cette partie des bâtiments.
- Si je meurs à cause de toi… je reviendrais… te hanter ! Articulai-je difficilement en continuant d’avancer laborieusement tandis que je sentais le monde tournoyer autour de moi.
Elle me ceinturait au niveau de la taille pour ne pas que je tombe, l’obligeant à marcher en crabe, ce qui ne faisait que nous ralentir.
Lorsque j’observai le bout du couloir où se trouvaient les escaliers qui me mèneraient vers l’infirmerie, j’avais l’impression qu’il restaient toujours à la même distance malgré le fait que nous avancions.
Putain je peux aussi bien crever tout de suite !
Ah... non en fait. Nous arrivâmes enfin aux pieds de l’escalier. Je m’appuyai un instant au mur pour la soulager de mon poids et faire une petite pause avant notre ascension. Si jamais je basculais en arrière, je sentais que ses petits bras de poupée ne me serraient d’aucun secours !
- Dépech..ons, articulais-je en me hissant grâce à la rambarde d’une main alors que mon autre bras continuait à prendre appuis sur la minuscule fille.
Je me sentit soulagé lorsque nous atteignîmes enfin le sommet de l’escalier. Plus que deux ou trois mètres avant le salut ! Je m’appuyais de plus en plus sur elle, et je toussai, dérangé par l’irritation de ma gorge.
- Foutue allergie !
Lorsque je revis la fille aux cheveux en pétard revenir, je sentis que j’avais encore une chance de survivre. Je m’accrochai à ses frêles épaules en ayant l’impression de devoir me plier en deux pour m’appuyer sur elle. Non mais c’est quoi cette naine ! Je n’arriverai jamais à l’infirmerie vivant ! Et évidemment tout le monde semblait avoir décidé d'éviter cette partie des bâtiments.
- Si je meurs à cause de toi… je reviendrais… te hanter ! Articulai-je difficilement en continuant d’avancer laborieusement tandis que je sentais le monde tournoyer autour de moi.
Elle me ceinturait au niveau de la taille pour ne pas que je tombe, l’obligeant à marcher en crabe, ce qui ne faisait que nous ralentir.
Lorsque j’observai le bout du couloir où se trouvaient les escaliers qui me mèneraient vers l’infirmerie, j’avais l’impression qu’il restaient toujours à la même distance malgré le fait que nous avancions.
Putain je peux aussi bien crever tout de suite !
Ah... non en fait. Nous arrivâmes enfin aux pieds de l’escalier. Je m’appuyai un instant au mur pour la soulager de mon poids et faire une petite pause avant notre ascension. Si jamais je basculais en arrière, je sentais que ses petits bras de poupée ne me serraient d’aucun secours !
- Dépech..ons, articulais-je en me hissant grâce à la rambarde d’une main alors que mon autre bras continuait à prendre appuis sur la minuscule fille.
Je me sentit soulagé lorsque nous atteignîmes enfin le sommet de l’escalier. Plus que deux ou trois mètres avant le salut ! Je m’appuyais de plus en plus sur elle, et je toussai, dérangé par l’irritation de ma gorge.
- Foutue allergie !